
La gestion de son budget n’est pas quelque chose d’évident pour tout le monde. Elle peut même devenir un véritable casse-tête pour ceux ou celles qui doivent rembourser plusieurs mensualités, suite à plusieurs demandes de crédit accordées, quand on est mal organisé. Ainsi, pour nous faciliter les tâches et alléger nos mensualités, les banques nous offrent deux solutions. Premièrement, le rachat de crédit qui permet de regrouper plusieurs crédits ou encore de faire racheter ses crédits en cours par une autre banque. Deuxièmement, la renégociation qui permet de négocier un taux d’intérêt allégé face à une baisse importante dudit taux sur le marché de l’immobilier. Ces deux techniques ont un seul objectif, celui de diminuer les intérêts des crédits en cours.
Qu’est-ce que le rachat de crédit ?
Bien qu’on puisse entendre des termes comme consolidation de crédits, regroupement de crédits ou encore restructuration de crédits, il s’agit tous de rachat de crédit. Le terme employé varie seulement de la banque qui propose le rachat de crédit. Par définition, le rachat de crédit est une solution pour répondre aux besoins des personnes en surendettement excessif. De ce fait, la solution permet en premier lieu de diminuer la totalité des mensualités à rembourser pour des personnes dans une situation de surendettement. Par conséquent, la durée de remboursement du prêt se rallonge en fonction des dettes accumulées selon emprunt.info.
Aussi, il se peut que l’organisme qui rachète les crédits demande des garanties, notamment pour le cas d’un crédit immobilier. En effet, le créancier peut exiger une garantie de l’emprunt par une société qui quant à elle cautionne les dettes. Donc, en cas de défaillance de l’emprunteur, la société de cautionnement prend en charge le remboursement des crédits rachetés jusqu’à hauteur de 75 %.
La renégociation de crédit
La renégociation du crédit est une solution qui s’offre aux emprunteurs ayant contracté leurs prêts au moment où les taux ont été encore élevés. Ainsi, l’emprunteur a le droit de demander la modification des clauses du contrat de son crédit immobilier auprès de son banquier pour bénéficier un taux plus attractif. Pour ce faire, il suffit à l’emprunteur de présenter une demande à la banque. À noter qu’une renégociation de crédit ne peut être faite que lorsque l’écart entre le taux initial et le taux actuel est de 1 point ou plus. Aussi, il faut renégocier le crédit lorsque la période de remboursement se situe encore dans la première moitié de sa durée totale.
Tout comme le rachat de crédit, renégocier un prêt engendre des frais. En effet, aux yeux de la banque, les avenants au contrat sont soumis aux mêmes conditions qu’une nouvelle demande de crédit. Donc des frais de dossier s’appliquent, mais ils sont toutefois négociables. Aussi, la banque peut refuser une renégociation si le profil de l’emprunteur est considéré comme « moyen ». Pour avoir plus de chance de voir une telle demande aboutir, l’emprunteur doit avoir un historique de crédit impeccable au sein de la même banque.
Les frais liés au rachat de crédit
Ainsi, le mécanisme de ce type de prêt est le suivant : un emprunteur, qui s’est vu accorder plusieurs demandes de prêt, signe avec la même banque ou une autre un contrat pour regrouper ses crédits en cours pour n’en former qu’un seul. Ainsi, il ne paie qu’une seule mensualité et assorti d’un taux unique. Au lieu de gérer 4 ou 5 emprunts simultanément, le consommateur ne gère dorénavant qu’un seul et unique prêt. Mais comme tous les prêts, le regroupement de crédits génère des frais. En effet, pour contracter ce type de prêt, l’emprunteur doit payer une nouvelle fois des frais de dossier auprès de l’organisme auquel il souscrit. Généralement, le frais de dossier reviennent à hauteur de 5 à 10 % de la somme rachetée. Cependant, certaines banques suppriment ces frais si l’emprunteur consent à domicilier ses comptes chez elles. Outre les frais de dossier, des clauses incluses dans les contrats des crédits antérieurs peuvent devenir caduques. Cela concerne notamment l’indemnité de remboursement anticipé. Ce cas est particulièrement appliqué si les prêts ont été contractés dans une autre banque que celle qui rachète le crédit.